Bien que "Proche-Orient, ce que peut le cinéma" se soit ouvert une semaine seulement après les tragiques évènements du 13 novembre 2015, notre 7è édition a connu un succès exceptionnel.

Vendredi 20 novembre. 20H15. Une semaine, seulement, après «le drame». Peu de monde dans la salle. Et puis, d'un coup, les spectateurs arrivent, doucement, mais surement. Rapidement, la petite salle des 3 Luxembourg se remplit, jusqu'à devenir complète.

Télévision, radio, la presse, les sites web, voici la revue de presse de la 7ème édition de « Proche-Orient , Ce que peut le cinéma » qui s'est déroulé du 20 novembre au 29 novembre 2015.

Marque de fabrique de notre Biennale, les débats qui suivent les projections du soir sont indispensables pour remettre en contexte les opinions généralement dominantes du public, et les points de vues défendus par les films, pour ainsi enrichir l'expérience du festivalier.

Nous voyagerons grâce à une grande variété de films, à travers toutes les régions du Moyen-Orient. Israël et la Palestine seront, comme chaque fois, au cœur de cet événement.

Jamais le Proche et le Moyen-Orient n'avaient connu un tel chaos : guerres civiles en Irak et en Syrie, bras de fer communautaire au Yémen, désagrégation de la Libye, "Intifada du désespoir" en Israël-Palestine, sans oublier les affrontements en Afghanistan… 

Pour notre soirée d'inauguration, Leila Shahid et Dominique Vidal seront présents pour débattre du thème suivant : Quels leviers peuvent apporter la paix au conflit israélo-palestinien ?  à la fin de la projection du film Les 18 fugitives.

Le second long-métrage de Najwa Najjar sera projeté samedi 28 novembre au soir, dans le cadre de la dernière soirée de débat, axée sur la Palestine – et la problématique de l'eau, véritable bombe à retardement.

Le United Nations Relief and Works Agency (UNRWA) et l'Union Européenne organisent chaque année un concours de photographie ouvert à tous les réfugiés palestiniens âgés de 16 à 29 ans.