Ce documentaire retrace l'histoire des tribus nomades bédouines, forcées par le gouvernement israélien d'abandonner leur mode de vie et de se sédentariser. Établis dans des villages et des communes négligés, de nombreuses fractions de la société bédouine ont perdu l'espoir. Tout en tentant d'aller de l'avant et de progresser, ils sont encore retenus par les traditions du désert et la discrimination de l'establishment israélien ou de la société en général.

Quelque part, au milieu d'un entrelacs de frontières : un camp de réfugiés. Pris dans une géographie de jour en jour plus absurde, des hommes, des femmes, des enfants se battent pour leur liberté de mouvement, s'obstinent à vouloir simplement vivre leur vie : avec courage, avec ruse, avec humour aussi.

A Téhéran, le vent souffle, la porte claque et une jeune femme se retrouve à la porte de chez elle, sans son foulard. Elle rencontre un homme. Le film évoque une relation inattendue dans des circonstances ou un simple incident pourrait avoir des conséquences fâcheuses.

Quatre palestiniennes de milieux différents, membres du Hamas, parlent de leur vie. Les images, tournées dans une jardin d'enfants, montrent bien d'où vient le militantisme. On peut s'attrister qu'un fils soit mort en martyr, mais pas trop, même pour une mère.

Voyage dans le monde clos de deux des hôpitaux psychiatriques du Caire, Zelal nous entraîne dans la vie quotidienne des «ordinaires» hommes et femmes. Le film met à nu le destin brisé de personnes abandonnées, sans espoir, dans les remous des malheurs de la vie. Ces malades mentaux sont en fait des extensions de folie de la société.