Venu de la fiction, le réalisateur israélien Shimon Dotan nous permet de pénétrer dans les prisons israéliennes, dans cet espace particulier réservé aux détenus de haute sécurité. Tourné entre 2005 et 2006, le film révèle la prise directe de ces prisonniers avec la vie politique palestinienne, et le mode d'organisation très structuré qu'ils se sont donnés avec l'accord des autorités israéliennes.

Décembre 2004, presqu'un mois après la mort du Président Arafat, un mois avant les nouvelles élections présidentielles, la ville de Jénine, au nord de la Cisjordanie occupée, survit dans les décombres de son économie et des ses infrastructures.

Pourtant, des enfants y rêvent de citoyenneté et de démocratie et s'engagent dans une réflexion et des actions pour la collectivité. Ils ont été élus par l'ensemble des enfants des écoles de la ville.

Duo, un duel dansé. Deux corporéités reliées par leurs différences, contrastes et complémentarités… INdiViduE comme une « individue » qui se divise pour vivre sa pluralité… Comme un corps qui résiste à ses peurs en accueillant le danger, en s'ouvrant à ses intensités…

Dans l'ombre du désengagement des forces armées et coloniales israéliennes, à l'ouest de Ramallah, sur les terres du village palestinien Bil'in, une nouvelle ville est en construction : Modi'in Illit.

Les grandes entreprises en bâtiments para gouvernementales profitent de l'occasion, protégées par l'infrastructure de sécurité israélienne pour étendre de manière illégale le chantier destiné à l'arrivée de nouveaux colons.

De décembre 2002 à mars 2003, le réalisateur Amer Alwan tourne le premier long-métrage de fiction irakien projeté à l'extérieur du pays depuis 15 ans : Zaman l'homme des roseaux. Le tournage s'achève un mois avant l'offensive américaine sur l'Irak.

Tourné à une période charnière de l'histoire irakienne, Zaman l'homme des roseaux porte en lui les stigmates de censures successives lors du tournage.