Pour La  Revue d'études palestinienne

Le 29 novembre 1947, l'assemblée générale des Nations Unies votait le plan de partage de la Palestine qui proposait aux Palestiniens 47% du territoire de la Palestine du mandat britannique. Aujourd'hui, toutes les initiatives de paix sont bien en dessous et depuis les accords d'Oslo de 1993 qui prévoyaient la constitution d'un Etat palestinien dans un délai de cinq ans, le mieux que puissent espérer les Palestiniens est de récupérer 22% de leur territoire d'origine.

Des extraits de presse consacrés à la 3ème édition des rencontres "Proche Orient: que peut le cinéma?" sont passés sur les ondes de stations radio, ont été cités dans de nombreux organes de presse et sites internet; ils ont fait l'objet de mentions spéciales dans des blogs importants ( René Naba, AFP - Charles Enderlin, France 2 - Alain Gresh, Le Monde Diplomatique.)

The third edition of Middle East: What Can Cinema Do? has reached its close, successfully  bringing together a varied audience, from activist to just curious, to see the films and be part of the daily conferences that have contributed to the growing importance of this Parisian biennial event.

Le comité d'organisation a choisi à l'unanimité The Iron Wall  (Le Mur de fer) de Mohammed Alatar, pour inaugurer cette semaine de film.  Il sera projeté en liaison avec notre débat d'ouverture : la colonisation israélienne de la terre de Palestine. Nous avons l'honneur d'accueillir Leila Chahid (déléguée palestinienne auprès de l'Union Européenne), Michel Warschawski (activiste israélien pour la paix, écrivain et directeur du Centre Alternatif d'Information), et Dominique Vidal (Le Monde Diplomatique) lors de ce lancement aux côtés du réalisateur Mohammed Alatar.

De l'angoisse à l'espoir

Nous voici déjà arrivés à la troisième édition de ce qui est devenu un rendez-vous biennal et attendu. Et on aimerait tellement pouvoir saluer un changement de la situation en Israël-Palestine dans le sens de la paix. Hélas, malgré les effets d'annonce,  nous en semblons plus loin que jamais, et l'abcès qui empoisonne toute la vie civile et politique du Moyen-Orient n'a fait que s'étendre, allumant de nouveaux foyers de mort et de destruction.

Paris, ville de paix et de liberté, sait combien le cinéma, art universel riche de toutes les diversités, est un puissant vecteur de dialogue et de connaissance mutuelle.

Il y a tout juste soixante ans, le 29 novembre 1947, l'Assemblée générale des Nations unies divisait la Palestine en deux États, l'un juif et l'autre arabe. Mais la guerre de 1948 a débouché sur un tout autre partage. Seul Israël a vu le jour. Il s'est partagé avec la Jordanie et l'Égypte le territoire de l'État arabe mort né. Et 800 000 Palestiniens ont dû prendre le chemin de l'exil.

En l'espace de deux éditions, « Proche-Orient : que peut le cinéma ? » s'est imposé comme un rendez-vous cinématographique important en Ile-de-France. Après les cinématographies israéliennes et palestiniennes sur fond de conflit, cette 3ème édition ouvre de nouvelles fenêtres et formule de nouveaux espoirs de rapprochement et de paix pour d'autres pays du Proche Orient.

Les deux premières éditions « Que peut le cinéma…», en 2003 et 2005, au cinéma Les 3 Luxembourg étaient consacrées au conflit israélo-palestinien.

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