Plus de 60 films, la présence d'une vingtaine de cinéastes, chaque soir un débat avec des participants de haut niveau, une assistance curieuse et passionnée dans notre salle habituelle, les 3 Luxembourg. Ces deux semaines ont été une réussite.

Leila Shahid, invitée d'honneur de cette première soirée, et Yael BenYefet, activiste du mouvement des tentes de Tel-Aviv, participeront au débat. De part ses origines judéo-musulmannes, le cinéaste Marocain Nabil Ayouch sera présent avec son long métrage documentaire My Land. Ce choix n'est pas anodin ; il symbolise à lui seul la thématique de toute notre manifestation.

Une fois encore, le festival invite tous les soirs des personnalités de renom tel que Michel Warschawski, Yves Aubin de la Messuzière, Hervé de Charrette, Elias Sanbar et d'autres qui animeront les débats.

Ce que peut le cinéma clôturera la quinzaine par un hommage à Juliano Mer-Khamis, brutalement assassiné devant le théâtre de Jenine en  avril dernier. Points forts: plusieurs courts métrages réalisés par ces étudiants et un "work in progress" supervisé par Udi Aloni, En entendant, ainsi qu'un film réalisé en 2008 par Juliano lui-même, Me and My Father.

Au fil des années, le conflit dans les régions arabes évolue, la conscience et l'implication des jeunes, qui n'ont rien à perdre, ont explosé. Ces mouvements nous ont convaincus qu'il serait important cette année de concevoir la programmation par thème autant que par pays.